L’histoire
L’HISTOIRE DE LA MAISON MACDONELL-WILLIAMSON
Cette magnifique résidence, située au bord de la rivière des Outaouais, connue sous le nom de « Poplar Villa » ou de « Scotus », a été construite en 1817 par John Macdonell, (commerçant de fourrures, partenaire dans la compagnie du Nord-Ouest, juge de circuit de district et entrepreneur), pour son épouse métisse, originaire de Qu’Appelle (Saskatchewan), Magdeleine Poitras, et leurs 12 enfants. Suite au décès de John Macdonell en 1850, la maison a été cédée à son fils cadet, John Beverly Palafox Macdonell.
En 1882, William Williamson et son épouse, Mary Ellen Everett en sont devenus les propriétaires. La famille Williamson a apporté quelques modifications à la maison. Cette résidence est demeurée la propriété des descendants Williamson jusqu’à son expropriation en 1961, pour faire place à la construction du barrage de Carillon.
La Fiducie du Patrimoine ontarien est propriétaire de ce site historique national depuis 1978, et est responsable d’avoir sauvé la maison de la démolition. En 1981, on a entrepris des recherches architecturales et des fouilles archéologiques.
Ce n’est qu’en 1997 que les Amis de la maison Macdonell-Williamson en sont devenus les gardiens. Aujourd’hui, les Amis de la maison Macdonell-Williamson se consacrent à la préservation et à la restauration de ce site culturel. De plus, ils mettent en valeur son histoire et encouragent le tourisme.
Questions de patrimoine – Une publication de la Fiducie du patrimoine ontarien Volume 12 Numéro 2 Décembre 2014
La borne du Haut-Canada et Bas-Canada
La borne séparant le Haut-Canada du Bas-Canada a été érigée en 1860 et aujourd’hui, elle est située à la frontière de l’Ontario et du Québec, à environ 150 mètres à l’est de la maison Macdonell-Williamson. C’est vers 1823 que David Thompson a arpenté la région où il a démarqué la frontière en déposant un tas de roches. Ce dernier a joué un rôle d’une grande importance dans l’histoire de notre pays.
« David Thompson (1770-1857), commerçant de fourrures, astronome et arpenteur, a cartographié plus que quiconque les différentes régions de l’Amérique du Nord. À cheval, en canoë, en traîneau à chiens et à pied, il a couvert quelques 90,000 kilomètres (55,000 milles) ce qui équivaut à faire deux fois le tour de la terre. »
— Gouvernement de l’Ontario (www.archives.gov.on.ca)